Communiqué de presse
La manifestation qui partira le 26 janvier de la place de la Bastille pour aller jusqu’à la place de l’Opéra est organisée par le collectif citoyen Jour de colère. Ce collectif réunit des organisations issues de la société civile en dehors de toute appartenance à un parti politique. Ces organisations appellent à manifester contre le matraquage fiscal, la misère paysanne, le chômage, l’insécurité, la faillite de l’Éducation nationale, la destruction de la famille, le mépris de l’identité française, les atteintes à la liberté et le déni de démocratie.
Le gouvernement français, qui prétend régulièrement rassembler les Français et assurer la cohésion nationale (comme vient de le rappeler le Conseil d’État, parlant au nom du peuple français), s’astreint au contraire à entretenir la zizanie et créer les divisions : c’est le gouvernement qui trouble l’ordre public en pratiquant un deux poids, deux mesures éhonté.
Toutes les colères s’exacerbent, et tous sont indignés, car c’est bien de gabegie et non d’économie qu’il s’agit, de haine et non de paix, d’intolérance et non de justice, de violence et non de droit. C’est tout l’appareil de l’État qui, au nom de la République et de la Loi, est utilisé pour favoriser une oligarchie, imposer une idéologie et contraindre injustement les Français. Des maires, des députés, des sénateurs, les ministres et le président ne cachent plus le mépris qu’ils ont du Peuple, et police, justice et institutions sont aux ordres d’une clique et non plus de la nation – une nation où les libertés sont de plus en plus étouffées, les promesses de plus en plus mensongères et le péril de plus en plus certain.
C’est pour cela que nous sommes en colère – et pour cela seul : ce déni de justice, cette absence de débat, cette dissimulation des échecs, cette volonté de stigmatiser tout opposant, ce délire totalitaire où les « partisans du bien » ont forcément raison contre tous les autres Français. Nous sommes en colère parce que nous avons en face de nous un gouvernement sourd à nos justes revendications et aveuglé par la haine.
Notre colère est la somme des colères du peuple tout entier – car c’est le peuple qui délègue son autorité à l’État, et non pas une oligarchie qui se sert de l’État pour imposer son autorité au Peuple. Mais notre combat, lui, est sans violence et sans haine. Notre colère, elle, est pacifique. Notre mouvement, lui, ne reconnaît qu’un seul drapeau, le drapeau français.
C’est pourquoi, le 26 janvier, Français sans distinction de partis, d’origines et de confessions, nous exprimerons notre colère sans céder aux provocations ni aux intimidations, et nous laisserons la haine et la violence à ceux qui en font profession, à ceux qui occupent l’État : François Hollande, ses ministres, ses élus et ses serviteurs.